Quand t’es né en Russie, t’as forcément grandi au milieu des Lada. Le grand père, les oncles, les cousins, les tantes, le père… tout le monde roule en Lada. Donc rien d’étonnant que Mikhail finisse, lui aussi, derrière le volant d’une Lada ! Mis à part que Mikhail, il aime bien les caisses un peu différente. Alors du coup, sa Lada 2102, il lui a mis sa race !
Eh oui, toujours l’éternel paradoxe… Lada / Stance. Alors que de part chez nous, les Lada, on les dénigre en essayant d’en faire des blagues aussi drôles qu’un toucher rectal, en Europe de l’est, c’est une institution. Rouler en Lada, c’est aussi logique que de dormir les yeux fermés, c’est dire.
Du coup, quand ils veulent se la jouer différent… ou aller chauffer l’asphalte, ils le font là aussi au volant de leur Lada. Et ça, ça fait sourire les sceptiques. Ceux qui dénigrent à peu près tout ce qui roule, à partir du moment où ça ne rentre pas dans leurs prérogatives.
Ne sous estimez pas le potentiel de la berline soviétique. Elle se prête formidablement bien au jeu et rajoute ce côté exclusif qui contraste avec ses origines roturières et populaires. On pose, on jante et déjà, on admire les mâchoires de démantibuler !
C’est justement la recette appliquée par Mikhail, enfin, il a élevé la difficulté puisque lui, il est directement parti d’un break. Et maintenant, va rendre une boite à chaussures sexy…! Il faut dire que la caisse est juste clean… neuve ! Rouge, calandre double phares, chromes étincelants, on est déjà loin du style des Lada qu’on a l’habitude de croiser. mais ce n’est que le début.
Pour poser, il ne s’est pas posé 1000 questions… comme y’a de la place dans le coffre, tu mets le parquet et t’y colles la bonbonne de l’airride. Enfin, d’abord il l’a joué en statique. Mais à force de se chopper des crampes au derrière, il a préféré passer en géométrie variable. C n’a pas changé grand chose niveau look, si ce n’est que ses fesses lui disent encore merci !
Pour remplir les ailes, Mikhail a misé sur de magnifiques jantes Indivart Custom en 15′ et chaussées en 165/50. Quelques détails, un habitacle aussi propre que la caisse, avec volant et pommeau bois, sellerie en vinyle noir, et on clos le débat à savoir si une Lada peut avoir de la classe.
D’ailleurs, ce qui fait le charme de ces genre de caisse, c’est cette façon de les déringardiser. Tu dis Lada, personne n’en veut, pas même les puristes ayatollahs qui crient au scandale dès qu’une caisse reçoit 4 ressorts courts ou des jantes. Mais tu vois cette Lada, et t’as presque envie de devenir soviétique ! Comme quoi, modifier une caisse ça a plus de bon que de la laisser d’origine !