Mine de rien, la De Tomaso Pantera, chez DLEDMV, c’est comme la vieille tante qui vient manger à la maison le dimanche ! Ouais, celle avec du poil au menton… Enfin, notre sportive italienne, elle, elle bave pas ! Allez, p’têt une ou deux fuites… mais rien de grave. En tout cas, notre sportive italienne au coeur américain est maintenant une habituée. Surtout que quand elle est modifiée…
Vas y maintenant… parle leur de la Pantera pour la 40ème fois ! Non, mais à un moment, c’est qu’on finit par ne plus trop savoir quoi raconter. Enfin si vous débarquez à la bourre, vous pouvez vous inscrire aux cours de rattrapage… et à toutes les sauces ! En GT5 Supercharged, signée Ares Design, Marty Quadland, Ring Brothers ou Gas Monkey, sous acid, en hillclimb, avec une Corvette ou en dolby !
Bon, maintenant que vous êtes calés, on passe direct à notre missile blanc italo-américain qui, dès sa sortie d’usine en 1972, a pris la direction des States. Après trois proprios qui l’ont laissée d’origine, préférant cruiser pépouze sur le couple du V8 Cleveland made in Ford, le quatrième a voulu lui offrir une bonne chirurgie esthétique… et mécanique. Et franchement, l’italienne cache bien son jeu puisque la liste des modifs suffirait presque à remplir un bouquin ! Sachez que quasiment tout a été modifiée ou refait.
La Pantera a été désossée. La caisse, une pré L (lusso… Luxe) de 72, reconnaissable à ses petits pare-chocs, passe du rouge au blanc. Les vitres légèrement teintées, les clignos blancs et une fois les pop up ouverts, on remarque des phares rectangulaires à la place des ronds d’origine. Le gars est allé chercher les détails, comme les jantes, répliques exactes des Campagnolo d’origine, si ce n’est qu’elles ont poussé de 15″ à 17″ pour enfiler des Pirelli P Zero Asimmetrico en 245/40 et 335/35. De quoi bien remplir les ailes… plus proches du sol.
En effet, sous a robe musclée, le châssis a entièrement été restauré et renforcé avant d’être maintenu par des combinés réglables Koni. Les barres antiroulis plus grosses viennent de chez Bob Woodhouse. Tous les silent blocks sont passés polyuréthane. Enfin, en cas de grosse arsouille, histoire d’éviter la fusion avec un tronc d’arbre, la fameuse communion avec la nature, le pilote peut compter sur un freinage signé Wilwood Superlight II.
Tout ça pour un paisible V8 Cleveland de 5769 cm3 fort de 270 ch et 526 Nm de couple. Enfin, ça c’était avant qu’il prenne sa race ! Stroké et forgé, le V8 en voit de toutes les couleurs. Lubrification et refroidissement prennent du grade. Le gazier est gavé par un carbu Holley Cobra at alimenté par une pompe gros débit. La culasse est revue de fond en comble avec des arbres à cames plus points et de nouveaux ressorts et soupapes. Un filtre Ford Racing de 13″ prend place dans un support Edelbrock. MSD s’est chargé de l’allumage électronique et de l’alim’ des bougies. Bien sur, collecteur et ligne ont été faits sur mesure. Ainsi armées, les 8 gamelles envoient maintenant 450 ch aux laaaaarges gommes arrière via une boite 5 manuelle de chez ZF intégrée au pont. Pour encaisser, une fois encore, tout a été revu et upgradé.
Dedans, malgré les apparences, le tableau de bord a été remplacé par un modèle plus récent, équipé d’une boite à gants et gainé de cuir. La console se marie parfaitement pour que l’illusion soit parfaite. Volant Momo Pilota, pommeau d’origine monté en short shift et les sièges baquets d’origine entièrement refaits et accompagnés de harnais 5 points Simpson. Derrière celui du passager, on retrouve l’électronique du moteur, plus safe ici que dans la fournaise du V8.
Un modèle qui me fait toujours rêver.
Dommage pour la visseries rouillé du bloc sur un telle projet surtout quand on voit la finition apporté au compartiment moteur elle en reste pas moins magnifique
pas remarqué ce détail, je la trouve juste au top. Je pardonne cela plus facilement que le cornet d’admission de la Golf 2 V6 qui à coté de cela propose un embrayage triple disque!!!