La Golf GTi première du nom, elle se prête à toutes les recettes. Tu peux la bichonner en la conservant d’origine. Soit tu la poses un chouill’ et tu lui mets de belles pompes comme des BBS RS ou ATS Classic. Ou alors tu la bombardes en track monster en mode bestial avec un kit Berg Cup, un châssis aux p’tits oignons et un swap en 1.8 20v Turbo. Faites vos jeux…
La Golf GTi première du nom, elle a rejoint le Hall of fame des youngtimer en étant celle qui a montré la voie… que d’autres avaient déjà empruntée avant elle. Mais bon, beaucoup n’ont retenu qu’elle. Il n’empêche que VW a eu la bonne idée d’y coller une injection associée à une comm’ de sniper. Ca allait bien fonctionner et ça fonctionne toujours aussi bien plus de 40 ans plus tard.
Du coup, toucher un Golf GTi comme on le faisait il y a quelques années, c’est devenu risqué… enfin surtout auprès des pseudos experts youngtimeriens autoproclamés car finalement, chacun fait c’qu’il veut sur sa caisse. Il n’empêche que les combinés, le jeu de BBS et la ligne qui fait bwoap bwoap… bah tu peux y aller gaiement. Car en fait, quand tu regardes les petites annonces, tu te rends compte que les Golf GTi les plus propres sont la plupart du temps celles qui ont été modifiées, et que les combinés et les quatre Ronal n’influent absolument pas sur le prix demandé !
Quoiqu’il en soit, la Golf (quelles que soient les générations), qu’elle soit GTi ou banale, a été pendant des décennies, l’une des proies idéales des adeptes du tuning, qu’ils soient softs ou pas. Ajoutez à cela une belle carrière sportive et vous comprendrez que les sources d’inspirations sont aussi nombreuses que ce que la tentation est puissante.
En tout cas, le proprio de notre Golf quotidienne (une GTi de 76) n’a pas hésité longtemps. La petite allemande s’est vite retrouvée à poil… Un kit Berg Cup avec extensions XXL et lèvre avant est venu habiller l’extérieur. Les pare-chocs ont disparu et rien de plus ne vient polluer la ligne de la Golf, parfaitement mise en valeur par sa robe Manilla Grün. Ajoutez y les BBS RM en 15″ chaussées de Nankang NSII-R en 205/50 et esthétiquement, on frôle la perfection.
Tout le châssis a été revu, renforcé et maintenu par des combinés Bilstein pendant que le freinage a pris du grade. Un passage obligé vu que la baie moteur accueille maintenant, au milieu d’un shaved bay, un 4 pattes 1.8 20v Turbo emprunté à une Audi A3 1.8 T. Le bloc à tout faire… sauf que là, il s’est juste contenté de recevoir des durites silicone et d’être libéré via une admission et une ligne complète. Ce sont maintenant 180 ch qui filent sur les roues avant via une boite 5 manuelle avec embrayage renforcé. Comme quoi le gars a préféré privilégier la motricité plutôt que de voir les watts de barrer en fumée au premier soudage.
Puis bon, vu qu’à l’intérieur la Golf se contente d’un baquet Momo Corse, d’un volant Momo, et d’un tableau de bord sur lequel tout l’inutile a été viré, si ce n’est un demi arceau qui est venu remplacer la banquette et renforcer la bestiole, pensez bien que le poids est passé sous la barre des 800 kg. Ainsi, quand l’escargot se met à souffler et l’aiguille du tachy file vers la zone rouge, l’allemande doit en scotcher plus d’un. D’ailleurs, l’objectif avoué n’est pas d’aller chasser les gros SUV mazoutés sur la route (bien qu’elle soit toujours homologuée) mais plutôt d’aller se défouler sur circuit, son terrain de jeu favori.
Minimaliste, la « gousse de vanille » verte!!!