On a souvent tendance à l’oublier tellement la marque s’est imposée depuis la fin des années 90 mais Audi est récente dans l’automobile. Et le moins que l’on puisse dire c’est que dans les années 2000 ils ont sortis des voitures démentielles. Ce n’est pas cette Audi RS4 sublimée par son propriétaire qui nous fera dire le contraire.

Si comme moi vous êtes fans de berlines vous vous êtes aperçus que depuis quelques années, ces reines de la route ont laissées leur place à de lourds et boursouflées pachydermes (ça me file la nausée ces bébêtes-là).

Quand on avait des enfants (2 au moins) dans les années 2000, soit on était résigné et on allait chez Renault, Peugeot, Ford etc et on achetait un monospace (putain encore la gerbe) la plupart du temps avec un mazout dedans (ouh le rot liquide qui n’augure rien de bon). Si le papa avait un peu d’amour propre, il pouvait le prendre avec le plus gros moteur essence (ça n’efface pas tout mais bon on fait ce qu’on peut).

Sinon, si le papa et/ou la maman avaient du goût (et de l’argent !), ils allaient chez les allemands et prenaient une berline ou un break avec de la gouache et c’est pas ce qu’il manquait ces années-là (BMW L6, Mercedes V6 et V8, Audi L6 et V8 voire V10 et même W12).

Malheureusement, les lois du marché sont ce qu’elles sont. Aujourd’hui, les berlines n’excitent plus grand monde à part quelques irréductibles et les monospaces se sont éteints de leur plus belle mort pour laisser la place à des masses qui ressemblent à des 4×4 mais qui sont la plupart du temps des 4×2 avec des petits moteurs downsizés (oups ça y est j’ai tout rendu… en même temps avec des mots comme ça !).

La voiture présentée ici est typique de cette période que je qualifierais d’âge d’or. En effet, une berline avec un moteur qui a plus de 4 cylindres et surtout d’une cylindrée supérieure à 2 litres. Vous pouvez chercher dans la production actuelle il ne reste pas grand-chose.

On a donc affaire à une Audi RS4 type B7 de 2007 avec un V8 de 4.2 litres. Le proprio a fait quelques légères modifs pour la mettre à son goût et surtout lui donner un look clean et racé.

Sans déconner, regardez-moi ça, de base une Audi RS4 ça fait pas semblant en terme d’agressivité mais là avec ses combinés filetés et ses Team Dynamics la voiture est posée au sol prête à bondir.

La teinte bleue (de son petit nom Sprint Blue Pearl), contraste avec les jantes noires et les divers rajouts esthétiques. La voiture est équipée d’une lame avant DTM, de bas de caisses et d’un diffuseur arrière, le tout en carbone. Simple et efficace.

Côté prépa chassis, la base étant déjà sacrément sportive, le proprio a opté pour des combinés filetés, des durites aviation et surtout des jantes Team Dynamics Pro Race en 18 pouces chaussées en Michelin Pilot Sport 2 (cocorico). Si avec ça, le grip n’est pas présent je ne sais pas ce qu’il faut.

La partie moteur a très peu évoluée également avec le V8 4.2 qui développe 420 chevaux d’origine.Ici il a droit à une petite reprogrammation Ultratronic (stage 2), un embrayage et un volant moteur stage 3 (déjà qu’il prend 8250 tours d’origine ça doit monter plus rapidement) et un échappement Milltek avec les downpipes qui vont bien pour faire chanter le gazier.

A l’intérieur pas de modifs notables si ce n’est le volant à méplat européen. Pour le reste c’est du cuir, du luxe et un ajustement des plastiques teuton (rien ne bouge c’est propre).

Alors cette caisse n’est pas un sleeper, n’est certainement pas la plus puissante ni la plus rapide mais objectivement le résultat est homogène et doit être sympa en daily. Si vous me cherchez je suis sur lecoincoin à chercher une RS4…

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