Des Peugeot 206 sous amphet’ on en a déjà croisées quelques unes… mais celle là, elle les fracasse toutes. Autant sur le look que sur le level de la prépa et la finition qui va avec. La petite lionne s’est pris une perf’ de V6 Turbo, avec un shoot de 4 roues motrices et pour finir, une chirurgie esthétique pour se la jouer WRC…
La Peugeot 206, ça reste, avec quand même 12 millions d’exemplaires, la voiture la plus vendue de l’histoire automobilesque nationale. C’est plus du double que la production de la 205. Ah ça rigole moins. Mais revers de la médaille, on en a croisé et on continue d’en croiser encore tellement, qu’on ne peut plus se la piffrer même en peinture ! A mon avis, ce n’est qu’une question de temps d’ici à ce qu’elle redevienne bankable… faudra juste faire le tri. Car en dehors de la S16, la RC, la CC et éventuellement la 1.6 16v 110, le reste, c’est bon pour les ayatollahs de la youg !
Eh bien celle qui débarque, la Peugeot 206 d’Emile, elle monte encore le level d’un cran. Un gros cran. Genre balaise. Et comme il faut bien commencer, ça va être par l’extérieur. Cherchez pas, c’est simple, la 206 est passée en mode WRC avec le kit large, les bas de caisse, les pare-chocs plus longs et le becquet posé au sommet du hayon. Et déjà là, la p’tite Peugeot devient plus impressionnante et bestiale. Surtout avec une calandre dessiglée et des phares à fond noir. Ca claque… et c’est pas fini ! Les ailes XXL sont maintenant remplies par des jantes Arcasting Evo Corse grises en 18″ chaussées en Toyo R888R 255/35/18. Ca en rajoute une couche.
A l’avant le freinage a pris du grade… Signé Brembo, des mâchoires 8 pistons viennent mordre des disques percés… de quoi laisser des traces de chicots sur le volant. Niveau suspensions, tout vient du catalogue BC Racing. Combinés filetés, réglables en 3D, triangles, bras, tirant, barres… on est en mode racing.
Il faut bien ça pour encaisser le uppercuts du gazier, un V6 ES9, le 3.0 l qui faisait le bonheur du coupé 406 jusqu’à la XM en passant par la C5, la Laguna, la Safrane ou encore la Venturi 300 Atlantique. Ouais, un V6 dans une 206… cool, mais c’est pas fini puisqu’il est forgé, entièrement revu et qu’un Garrett GTX 3582R vient lui souffler dans les cornets. Les watts ? Pour le moment on en sait rien, mais Emile table sur un minimum syndical de 450 bourrins !
Et là, vous dites que 450 ch sur les roues avant, ça va sentir la fondue de Toyo. Oui, mais non. Histoire d’éviter aux gommes de pleurer, Emile a eu la bonne idée de coller au V6 une transmission Quattro qu’il a piquée sur une Audi S3. En y étant, il a aussi gaulé la boite 6 qui a été un chouill’ renforcée pour l’occasion.
Dedans, le level est le même. On voit qu’Emile n’a pas monté sa 206 pour aller à la cueillette aux champignons. L’engin n’a rien à envier à sa cousine triple championne du monde des rallyes en 2000, 2001 et 2002. Frein à main hydraulique avec réglage de la répartition, levier de vitesse réhaussé avec tringlerie apparente, baquets, pédalier et volant tulipé Sparco. Tout autour, on retrouve un arceau et à l’arrière, un réservoir alu pour abreuver le V6. Le tableau de bord est une sorte de souvenir nostalgique aux origines de la Peugeot. Les commandes sont celles d’origine même si quelques manos et une gestion avec écran LCD ont fait leur apparition sur la console centrale.
Le projet n’est pas encore terminé. Emile y bosse dessus depuis plusieurs années. C’est d’ailleurs un peu son problème. A force d’avoir toujours de nouvelles idées, sa 206 est en constante évolution. Un tour sur Insta vous permettra de suivre un peu où il en est…
Ouf, çà décoiffe, c’est même plus violent que la vraie 206 WRC!!!
impressionant, sacré boulot de qualité