Si en France on a le Mans Classic, en Angleterre, ils ont le Goodwood Revival. Sauf que les anglais poussent le concept au bout du bout puisque l’ambiance vous replonge dans les 50’s avec les mécanos et même certains spectateurs habillés comme à l’époque. Même les pilotes se prennent au jeu… d’autant plus que malgré le prix de leurs jouets, ils ne viennent pas au Goodwood Revival pour ramasser des pâquerettes !
Les anglais adorent leurs anciennes gloires du sport auto… c’est dans leur ADN. Après la guerre, de nombreuses pistes aériennes ont été transformées en circuit. Et celui qui allait lancer la mode, c’est Goodwood. Haut lieu du sport auto britannique, terrain de jeu favori d’un certain Stirling Moss, il est aussi celui où Bruce McLaren y perdra la vie. Interdit car considéré comme trop rapide et trop dangereux, il va peu à peu tomber dans l’oubli…
Avant de renaitre de ses cendres en 98… tout en restant coincé dans le passé. En effet, la grosse particularité de Goodwood, c’est qu’il a été restauré dans le but d’accueillir spécialement le Revival. Et quitte à recevoir des gloires du passé, autant le faire en les remettant dans les mêmes conditions qu’à l’époque où elles se battaient dans leurs différents championnats et catégories.
Le Goodwood Revival, c’est le rendez-vous de toutes celles qui ont marqué l’histoire de la course auto. Mais contrairement aux évènements comme Le Mans Classic ou The Classic (qui se court à Silverstone), Goodwood y rajoute le voyage dans le temps et l’atmosphère qui va avec.
Au niveau des jouets, nous sommes de l’autres côté de la Manche… la terre promise des différentes écuries. Bien la course auto ait vu le jour en France, une fois encore ce sont les anglais qui l’ont développée et démocratisée, en y attirant la majorité du savoir faire…
Cette année encore, Goodwood Revival c’était des voitures et des pilotes… tous plus mythiques les uns que les autres. De la Ferrari 250 GTO à la DB4 GTZ en passant par la Type E Lightweight, la Type C, la Maserati 300S, Mercedes 300 SL, AC Cobra ou la Porsche 904 GTS… et ça ce n’est que l’apéro ! F1, protos, GT… même les plus exigeants y trouveront leur compte.
L’occasion aussi d’y croiser Damon Hill, Jenson Button, Emmanuele Pirro, Andre Lotterer, Benoit Treluyer, Brendon Hartley, Romain Dumas, Martin Brundle, Jean-Eric Vergne ou encore Sir Jackie Stewart. Et justement, même retraité, un pilote reste un pilote. Jetez un oeil aux vidéos qui suivent et vous verrez qu’une fois au volant, le spectacle est impressionnant. Les voitures sont jetées, attaquant le trajo en fonçant vers la sortie en glissant des quatre roues… l’attaque est violente et maitrisée. Le prix des machines, leur rareté ? On s’en fout ! Elles sont nées pour la course et elles le montrent…
Enjoy…
© Goodwood Road & Racing / Photos via Goodwood Revival – McLaren
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Seul bémol, il se dit sous le manteau que tout les châssis qui courent là bas ne sont pas authentiques. Certaines sont des copies parfaites des originaux pour ne pas abimer les œuvres mécaniques qu’elles représente!!!
Oui j’avais lu ça aussi… les collectionneurs font faire des répliques pour éviter d’abimer les originales qui dorment chaudement dans des garages à hygrométrie régulée.
Effectivement, ça casse un peu le mythe, à partir du moment où on le sait.
Mais ça n’enlève rien au coup de volant des pilotes et au spectacle qu’ils offrent.
Absolument, des batailles digne de la Clio Cup avec des jouets légeeeeereeeeeeemeeent plus « sensible » et beeeeeeeeeaaaaaaaaccccccccoooooooouuuuuuuuupppppppp plus couteux que ces dernières. D’ou les répliques!!!