Je ne sais pas vous, mais moi ,quand je vois cette caisse, j’ai envie de me laisser pousser la nuque longue et la moustache, sortir les chemises à fleurs, mais surtout, ces shorts moulants échancrés sur le côté, qui laisseraient presque échappé la gauche ! Oui, ça c’est l’effet 328 !
Surtout que pour calmer le fan club de Thomas Magnum, qui doit déjà préparer ma prise d’otage, bien sûr que le détective d’Hawaï roulait en 308 GTS. Mais bon, les 2 sont liées… Je parle de la mère et de la fille bien sûr ! 308 et 328… Les 2 premiers chiffres sont ceux de la cylindrée, le dernier pour le nombre de cylindres. Donc, comme leur nom l’indique, la grosse différence vient de leurs cylindrées… entre autres !
Allez, j’me lance… la 1ère est née en 1975, avec une coque en polyester (Oui du plastique !) et un V8 alimenté aux carbus Weber. 4 pour être précis. En 77, la caisse passe à l’acier puis en 80 c’est l’injection qui fait son apparition. Enfin en 82, on lui greffe une culasse à 4 soupapes par cylindres. Forcément, avec ces évolutions modernes et techniques, la puissance a… chuté ! Comme quoi, les carbus, y’a que ça de vrai !
Les 4 Weber lui faisaient développer 255 ch. L’arrivée de l’injection va permettre à la Ferrari de passer les normes antipollution américaines, son marché le plus important, mais aussi, de se trainer… La puissance chute à 214 ch au grand damne des tifosi. Les 32 soupapes la feront remonter à 240 ch… L’honneur est sauf ! Surtout que la sportive italienne ne pèse pas plus de 1100 kg, hé oui, c’était le bon temps !
Bon, la 308 est un succès et les Ferrari ne se sont jamais aussi bien et autant vendues. Mais après 10 années, Maranello offre à son best seller une cure de remise en forme. En 85, la 328 fait son apparition. Il s’agit plus d’une évolution que d’une nouvelle voiture, une 308 +. Le look s’endurcit, avec des spoilers plus enveloppants et un aileron de toit. Les jantes prennent du diamètre avec du 16′ en lieu et place du 14′. Le châssis adopte la double triangulation maintenue par des combinés mis au point pas Koni. La géométrie et les réglages sont revus pour offrir une meilleure efficacité et stabilité. L’occasion aussi d’encaisser les 270 ch fournis par le V8 qui cube désormais 3.2 l.
Les perfs sont au rendez vous, l’efficacité fait un bon en avant et la gueule a gagné en méchanceté ce qu’elle a perdu en finesse… En même temps nous sommes au milieu des 80’s… Le disco est devenu électro !
La 328 ne connaitra qu’une carrière de 4 ans. Ce qui n’empêchera pas Ferrari d’en écouler plus de 8500 exemplaires dont les 3/4 furent des GTS. Comme quoi, on en revient au début de cet article… Le toit escamotable pour profiter du soleil Hawaïen, le corps luisant, les effluves de Monoï… Et dire que ces shorts reviennent à la mode ! Allez, j’vous laisse, j’vais me couper la moustache !
Et au fait, un gros pompelup à l’équipe de Brothers Custom et à Kevin Renard, qui a su saisir merveilleusement les lignes intemporelles de la 328… Allez faire un tour sur sa page 😉 Et vous savez quoi ? Je suis sûr qu’on va bientôt le recroiser sur DLEDMV…
Je vais photographier une très bientôt… 😉
Axel Foleyyyyyyy… Non même pas. C’est vrai qu’il se la pète en 328 !
Sympa l’article 😉
J’aurais pu dire que cétait une 308 ds Magnum mais j’ai lu l’article avant…
Même moteur que la Mondial ?
Et que la Thema 8.32…