L’année 2007 sonne comme un coup de tonnerre dans la famille Subaru… L’Impreza vient de perdre sont coffre au profit d’un hayon. Les fans hurlent à la trahison, surtout que la marque a déjà annoncé son retrait du WRC. Trop c’est trop ! Sauf que la nouvelle Impreza STi qui s’apprête à entrer en jeu n’a rien d’une caisse de touriste… Elle embarque presque 20 ans d’expérience en rallye, sous forme de concentré. Et ça, Kris l’a bien compris.

L’Impreza a fait son entrée en WRC en 93 à compter du rallye de Finlande et vient par la même occasion, pousser la Legacy à la retraite. Confiée à Colin McRae et Ari Vatanen, ses débuts sont prometteurs avec deux deuxièmes places. L’histoire est en marche et elle va se terminer à la fin de la saison 2008 avec au palmarès, 3 titres constructeurs (95, 96, 97) et pilotes (95 avec Colin McRae, 2001 pour Richard Burns et 2003 avec Petter Solberg).

Rapidement, l’Impreza se forge une réputation, un nom et ses adeptes, qui ne jurent plus que par son Flat 4 turbalisé, ses 4 roues motrices, ses perfs et son attrait pour les prépas… propres ou pas.

De son côté, Kris, du haut de ses 22 ans, fait partie de la secte, tout particulièrement celle de ce modèle. A peine le permis en poche, il se fait la main sur une Impreza 2.0 l atmo, puis passe ensuite sur une WRX avant de finir avec cette bestiale STi de 2009 qui le faisait rêver depuis le début. Une fois le rêve devenu réalité, il va commencer à aller lui chercher des watts…

Kris commence par la confier à Road & Track Garage afin de mettre le bas moteur et en profiter pour forger le Flat 4. Le vilebrequin est neuf, tout comme les pistons JE, les bielles ManLey, les coussinets King Racing et les goujons ARP 625. Puis il va y greffer un radia gros volume avec thermostat Mishimoto ainsi qu’un autre pour l’huile du même constructeur. La pompe à huile et celle à eau passent en gros débit. La courroie Gates est en kevlar. La pompe à essence et le régulateur viennent de chez AEM. Le moteur inspire via un filtre Piper Cross et expire à travers une ligne Invidia Q300, ensuite remplacée par une sur mesure.

On continue avec un TGV Torque Solution, des cales de suppression de pompe à air, des bougies froides Denso et un solénoïde 3 voies. Enfin, je reprends ma respiration et termine avec l’escargot VF 34 Spec C avec wastegate neuve et dump Forge ! La boite est laissée d’origine, juste accompagnée d’une durite avia pour l’embrayage. Et ça, c’est que pur la partie mécanique !

Au niveau du châssis, on retrouve des combinés filetés Tein Mono Sport, avec barres stab’ Whiteline de 22mm à l’avant et à l’arrière. En cas d’excès de confiance, Kris peut faire confiance à des disques DB4000 mordus par des plaquettes Project µ, de quoi en mordre le volant ! Enfin tout se beau monde se tient tranquille derrière des jantes JR 29 en 8,5 x 18′ chaussées en Platin RP 420.

Dans l’habitacle, Kris s’est contenté de poser des manos Zenki et à l’extérieur, il est resté tout aussi sobre. La robe bleue, indissociable de la STi, lui va toujours aussi bien. Au niveau des accessoires, on retrouve une réhausse de spoiler Perrin, des bavettes, des feux rouge et les vitres ont été teintées.

Ainsi armé, Kris, quand il ne fait pas ouvreur en rallye, lime l’asphalte des cols mauriennais en Savoie. Il fait parler les 350 ch et les 600 Nm qui sommeillent sous le capot de sa Zezbaru ! Un résultat qui ne lui suffit pas… Il a déjà, soigneusement emballés dans leurs boites, un Garrett GTX 2863 et un nouvel autobloqu’ arrière qui n’attendent plus que cet hiver pour être mis en place.

Aucun doute, l’Impreza STi de Kris n’a pas fini d’arracher le bitume… ni de sentir l’essence ! Et pour en savoir plus, vous pouvez suivre les évolution de Zezbaru sur insta : @zezbaru.sti

© Kris Giraud