(musique de début de Disney) Il était une fois dans le Languedoc, un preux petrolhead qui cherchait désespérément une caisse fun. Il chercha, chercha, jusqu’au jour où il rencontra celle qui allait le rendre heureux. Malgré des épreuves mécaniques, leur union reste scellée. Laissez-nous vous conter l’histoire de Paul…

Bon c’est fini oui ?! On est pas chez Alexandra là ! Les trucs à l’eau de rose et compagnie on s’en branle. Aujourd’hui on va parler toy’. Non rangez les vibreurs mesdames, toy’ c’est pour Toyota. Ce qui est bien avec les grands constructeurs, c’est qu’ils peuvent se permettre des crackages. Ouais comme Volkswagen et son W8. Ou Toyota avec euhhh… Toute une partie de sa prod. La MR2 en fait partie.

Un peu d’histoire tout d’abord. Les nippons ont toujours été fans de ce qui se faisait ailleurs. Y’a qu’a voir  dans les eighties. Les japonaises étaient un condensé de ce qui se faisait de mieux autour du globe. Du coup ils ont remis ça dans les nineties. Une caisse à pop-ups et moteur central arrière. Une Ferrari ? Non ! Une Toyota MR2 ! Baby Ferrari de son petit surnom car on sentait l’inspiration de la prod de Modène.

Le concepteur de la MR2 voulait une caisse qui permette à tout un chacun de s’initier au pilotage. Des moulins pétillants (2l, 2.2l ou 2l Turbo), grand max 1.3 T et un Cx de Lambo sont au programme. Très peu diffusée en France, la version 2.0 16S croise quand même sur nos routes, uniquement vendue en rouge ici. 

La demoiselle qui s’amène sous vos yeux ébahis est donc la propriété de Paul. C’est une version 1992 (Rev 2) importée du Japon en 2003 mue par le moulin le plus puissant, le 2.0l turbo qui sort 245cv. Imaginez dans cette petite caisse, ça doit être bestial ! Concrètement on va chercher de la BMW 135i.  Un conseil, ne défiez Paul au feu rouge que si vous disposez de l’artillerie suffisante ! Parce qu’avec un 0 à 100 en 5.5s et une vitesse de pointe à plus de 250, va falloir s’accrocher. En plus ce petit malin prévoit un stage 1 sur le bloc histoire d’aller surprendre de la M3…

Pour autant la belle à déjà reçu son lot de modifs. Entendez par là un cornet HKS avec son ECU et une dump. Le tout posé sur des jantes Rays Tom’s C7R du plus bel effet. On se doute que ce n’est que le début de l’aventure pour ces deux là, car Paul est encore dans les méandres de l’homologation. Si ce projet vous plaît et que vous avez envie d’aller rouler du côté de chez Paul, on vous invite à visiter la page Dawn Chasers qui va se transformer en asso dans l’année !

© Paul Pérez