Ah enfin ! Nous on attendait depuis Pipay l’année dernière pour enfin pouvoir prendre notre shoot bi-annuel de gomme cramée, de soleil, d’ambiance de fou et surtout de sans-plomb. Bienvenue à La Chapelle du Bard…
On y est montés à deux, et y fallait bien ça. Le Spot Downhill à La Chapelle du Bard c’est quelque chose. C’est plus intimiste, plus nature. Oui, ici c’est pas la station de ski, c’est vraiment le coin perdu dans une petite vallée à côté d’une rivière. Imaginez un peu, début de reportage sur Arte, nature, oiseaux qui chantent, petite coccinelle qui monte sur son brin d’herbe… Jusqu’au putain de V8 d’Axel François en battle avec Ben Vavasseur qui vient un peu casser tout ça.
C’est vraiment ça. L’espace de 3 jours d’accueil au public – parce que oui, c’est des semaines de préparation en amont, n’oublions pas le travail monstrueux de la Slide – ce coin tranquille et un peu paumé se transforme en temple du Drift. Vous pouvez donc vous balader sur les abords du Touge pour admirer tous les pilotes qui envoient du lourd pour négocier cette foutue dernière courbe sans reprise de grip – et sans crash -, ou encore aller faire un tour du côté de l’expo caisses qui envoyait aussi particulièrement du gras cette année.
De la GTR en veux-tu en voilà, du 2JZ, de la S14 Pandem, bref, du très très lourd, qui nous fait nous dire qu’en France on a quand même bon goût ! Et plus le temps passe, plus on recroise des potes ! Chris et sa bande de malades toujours de la partie, un Francisco échappé de sa série 7, notre super Jay à qui vous devez les photos qui illustrent cet article, et enfin Gaby à la manœuvre.
D’ailleurs en termes de chiffres on ne peut que constater que ça envoie, dans tous les sens du terme. Sur l’ensemble du week-end, La Chapelle du Bard c’est environ 5000 entrées, soit quasiment 1500 de plus que l’année dernière. C’est aussi 40 pilotes qui se sont vraiment lâchés, qui ont tout donné.
Et quand on va chercher les limites parfois on va un peu trop loin, car cette édition compte aussi 9 crash dont celui de Marko Zakouril et sa M5, particulièrement impressionnant. Heureusement, malgré un pilote un peu sonné, plus de peur – et de casse – que de mal.
Comme on vous l’a dit plus haut, sur ce tracé, ça ne pardonne pas. La moindre erreur se paye cash. D’ailleurs, Gaby rappelle qu’au final, les normes de sécurité pour les pilotes servent à limiter la gravité des sorties de route, heureusement qu’ils avaient harnais, et arceau !
Quoi qu’on en dise, le drift en France devient de plus en plus populaire, d’ailleurs le staff a reçu la visite du président Rhône-Alpes de la fédération, un contrôle qui s’est plutôt bien passé car ce dernier à été surpris de l’évolution du sport.
Pilotes, image, sécurité, la Slide reçoit l’appui de la fédération en vue de mettre en place une nouvelle commission à l’horizon 2020 pour plus de transparence entre l’organisation et le suivi des évents de la discipline. Que du bon !
D’ailleurs au niveau du classement, ce week-end voit Nicolas Delorme monter sur la plus haute marche du podium en PRO 1, Steve Pasquier en PRO 2, et Karolina Pilarczyk (avec sa S14 du diable !) pour la catégorie QUEENS. Même si, comme on le rappelle à chaque fois, ici le classement est un peu symbolique, l’idée c’est vraiment que tous les pilotes s’éclatent et fassent rêver le public.
Alors il ne nous reste plus qu’a remercier la Slide pour le boulot de dingue, notamment tous les bénévoles (environ 70 passionnés) qui œuvrent sans relâche avant, pendant et après les events, le staff qui s’est réellement défoncé ce week-end (ils sont 9 !!), les pilotes, tous les gars qui ont posé leur caisse sur l’expo, et tous les visiteurs qui viennent toujours plus nombreux, et qui popularisent la discipline et l’état d’esprit chez nous ! Allez, nous on sera présents à Pipay, n’hésitez pas à venir causer caisses avec nous !