Ah ben tiens… Quessecé ce truc là ? Vous connaissiez ? Alors si aujourd’hui un bon nombre de petrolheads se prostitueraient pour un coupé Corolla Hachiroku, peu d’entre eux connaissent celui qui est venu le remplacer, le coupé Toyota Corolla GT-S AE92… Les choses vont changer.
Que ce soit le coupé Corolla Levin ou Sprinter Trueno, la légende est née sur les routes sinueuses japonaises avant de s’exporter avec Gran Turismo et Initial D. A partir de ce moment là, les drifteurs du monde entier ont tous voulu se retrouver avec un AE86 dans le garage. Il y a encore une quinzaine d’années, personne n’en voulait. Aujourd’hui, même rouillée jusqu’à la moelle, elles se vendent à des prix qui donneraient la chtouille au premier Tsuchiya qui passe !
Alors on va vous dire un secret, mais si vous n’avez toujours pas empoché cet Euromillions qui vous aurait permis de rouler dans cette légende du drift, il vous reste son p’tit frère, le coupé Corolla GT-S AE92, appelé lui aussi Levin (Phares fixes) ou Sprinter Trueno (Pop up) et qui est donc venue remplacer son illustre ainé à partir de 1987.
Toyota a commercialisé trois versions en fonction des marchés (Bien entendu, l’Europe n’y a pas eu droit !). Pour commencer, on avait la SR5 qui recevait le 4A-F, un 1.6l 16s de 95 ch… Juste au dessus, le coupé GT-S passait en 4-GE avec ses 115 ch (Jusqu’à 130 à partir de 1990). Enfin au sommet de la gamme, et exclusivement réservé au marché japonais, les plus exigeants pouvaient s’offrir le GT-Z en 4A-GZE et ses 140 ch.
Au niveau du style, le coupé AE92 a du mal à cacher ses origines. Dessin tendu, sportif, vif, chaussé en 14′, petit aileron, bas de caisse… Pas de doute, nous sommes bien à la fin des 80’s ! Et c’est pareil dedans avec des baquets à appuis-tête intégrés, console taillée à la tronçonneuse et zone rouge qui commence à 7500.
Look sympa, intérieur sérieux, moteur envoutant, pop up pour faire cool, alors qu’est ce qui coince dans l’histoire ? Ben surement que le passage de AE86 à AE92 lui a fait perdre sa propulsion qui l’a définitivement fait rentrer dans la postérité. L’AE92 a su garder ses gènes sportifs, mais en devenant traction, il a sacrifié son ADN !
Bon, cela n’empêche pas d’être clair… Vue que les 3/4 des AE86 ne sont juste bons qu’à être posés sur des parking les vendredis soirs, et que la majorité n’a été acheté qu’à but spéculatif, autant craquer pour son remplaçant qui sera tout autant séduisant, attirant, mais bien plus rare et largement plus accessible. Enfin… reste encore à en trouver une !
© BaT via Acmotorcars