Arrêtez-tout ! Une Citroën ID c’est déjà cool, mais alors celle-ci, c’est le summum du coolos ! Bon, elle est déjà connue de pas mal de monde, donc du coup faut qu’on vous en parle… Et surtout de son V8 !

Ah ouais, là, va falloir nous éloigner les puristes un peu trop fragiles. Genre pacemaker, ceux qui nous font de l’hypertension, les problèmes neuros et tout le tintouin, parce qu’on risque de les perdre. Cette ID19, elle à tout ce qu’il faut où il faut, mais disons que c’est assez loin d’être un truc proche de l’origine.

A la base, c’est une ID19 de 1964. Une ID c’est toujours sympa, mais pas de quoi non plus se taper les couilles sur le capot. Sauf que l’idée ça a été d’en faire un restomod. Pour les US. Commandée pour Alice Cooper. Ouais. Vous commencez à vous douter de comment ça va finir. Bon, en même temps c’est marqué dans le titre. Elle reçoit forcément un V8 sous le capot !

Un bon LS1 des familles, le cœur d’une Corvette C5. Sauf que là, il est porté (selon les sources) à 400 bourrins. Bon, même d’origine ça sort au moins 345 ch, ça fait quand même remuer le cul de la Citroën. Remuer le cul ?! Vous avez bien lu. Exit la transmission aux roues avant, la belle reçoit le bloc en longitudinal, une boîte auto, un arbre de transmission et un pont qui envoie tout derrière. Une propulsion. Oui. Ils ont fait d’une icône française, une propulsion sur-vitaminée… Et c’est vachement cool !

Mais y’a pas que ça. On transforme pas une ID en propulsion survitaminée sans TOUT revoir. Le chassis est sur-mesure et provient de chez Art Morisson. Exit le système hydraulique, l’affaire repose sur des combinés issus de Mustang II. Un freinage Wilwood avec 4 disques prend place sur la française histoire de pouvoir calmer la furie du V8. Un arceau vient renforcer la structure déjà bien modifiée, et tous les renforts qui vont bien prennent place.

Le tout est posé sur 4 jantes 5 branches en 18, ce qui pourrait être choquant vu la ligne générale de la ID. Mais non. Ca n’affecte même pas la pupille. La ligne reste pure tout en étant sublimée par sa teinte Cyan issue du nuancier Volvo. Quelques changements subtiles apparaissent sur la carrosserie comme les feux arrière modifiés, les sorties d’échappement plus grosses, ainsi qu’une face avant retravaillée.

Et dedans, on est au moins au même niveau que dehors. De la ID originelle, ne subsiste que le volant et la base du tableau de bord. Tout le reste est repeint, lissé, homogénéisé, et surtout, un bon gros système de son prend place… Au plafond. La sellerie provient d’une caisse plus moderne, mais allez savoir laquelle, et les quelques touches de chrome à la sauce Kustom rappellent qu’on est bien dans l’esprit Hot-Rod. Hot-Rod TRES original, mais Hot-Rod quand même.

Le réservoir dégage dans le coffre, et sous le capot ça se paye une jolie cure de jouvence, car on à voulu mettre en valeur le bloc avec un genre de shaved-bay à base de caches. Bon, ils sont beaucoup plus classes que les caches en plastoc qu’on retrouve sous les bagnoles modernes, et ça fait son petit effet. Clou du spectacle, les caches customisés « Citroën » sur le LS1, c’est la c’rise sur le MacDo.

Bon, pour ceux qui n’ont pas encore fait un arrêt cardiaque ou une dysenterie car on a touché à la sacro-sainte ID (ou DS, vu l’état du bordel, y’a plus trop à se poser la question), cette caisse envoie vraiment du lourd. On est sûrs que c’est encore un projet qui a du démarrer après plusieurs (beaucoup) shoots d’éthanol. Parce que ce genre de conneries, on y a tous déjà pensé, sauf que les ricains eux, ils les font rouler !

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