Premièrement, si vous n’avez pas compris mon titre, je vous renvoie à l’intégrale de Star Wars. A regarder dans cet ordre : 4-5-6-1-2-3-7-8.
Bien, comme ça on dissipe le malaise tout de suite. Ensuite, et ça m’évitera de terminer dessus et de faire gros suceur, si on m’avait demandé de choisir les clés d’une seule caisse sur le Spring (imaginez, faites un effort…), je serais reparti avec cette Golf bleue. A croire que ma vieille Golf IV me manque finalement. Mais non, j’ai du me traîner l’autre tarlouze de Tim dans ma 208 qu’un proprio de LS400 avait taclé juste avant. Sale journée… Mais je vous présente tout de même cette Golf R32 qui arrache les yeux !

La Golf V est la dernière à avoir reçu une déclinaison R32, et donc le VR6. Ensuite on a eu droit à une Golf VI R tout court et a un 4 en ligne turbo. Plus puissant, mais tellement moins exotique… On retrouve donc le six cylindres sous le capot de la schtroumpfette de David, mais il reçoit ici une ligne F-Town qui lui permet enfin de chanter fort et de faire entendre sa voix si particulière. Et quand on vous dit qu’elle chante fort, pour vous donner une idée, ça veut dire aussi fort qu’un V8 d’Audi S5 qui a anéanti toute vie animale 30 mètres autours de ses échappements. Et fait fondre un de nos appareils photo…

Avec sa ligne, David estime le gain en puissance à une vingtaine de chevaux. Ce qui nous donnerait un bon 270 poneys fringants (L’intégrale du Seigneurs des Anneaux pour ceux qui n’ont pas notés la référence…) à l’arrivée. Le tout transite (Tiens  en parlant de transit, ça me fait penser qu’il faut que je prenne des nouvelles de Tim…) via une boite manuelle et un Haldex pour être distribué aux quatre roues. Là dessus, pas de surprise. Si vous voulez être scotché, il faut passer à l’intérieur, ou lever le capot. Allez, tous en rang deux par deux, suivez moi.

Vous aimez le carbone ? J’espère, parce que si vous aimez ces petites fibres qui s’entrelacent, vous êtes au bon endroit. Ouais, parce que du carbone, il y en a quand même un peu dans la R32 de David. Un peu beaucoup même. En fait, pour être franc, il y en a partout. Mais genre du coffre au capot, du sol au plafond, et de la tête au cul ! Toute la partie basse de la planche de bord, les coques de baquets et de rétro, le cache moteur et la boite à air, les seuils de porte et de coffre, le bouclier arrière… Bref, je vous laisse terminer la liste avec les photos, il y en a littéralement partout. Pour terminer avec l’intérieur, elle reçoit un Climatronic de Golf VI, et des baquets/arceau from Recaro.

La bestiole est posée au sol par un Airlift Performance 3P (dont la bonbonne est en… carbone) qui est monté sous le plancher de coffre et exposé comme un trésor sous une plaque de plexi (enfin je crois que c’est du plexi, c’est transparent…). Magnifique, tout simplement.
Et la pépite dans tout ça ? Elle vous disent rien ces jantes ? Allez ? Pour ceux qui auraient trouvés, non, vous ne rêvez pas, ce sont bien des jantes de Bugatti EB110. David est allé les chercher en Hollande, puis les a faites modifier en Allemagne pour arriver au montage qu’il voulait : une taille adapté et un centerlock du plus bel effet. Une Golf qui roule sur des jantes de Bugatti, mettez vous bien ça au fond de la rétine, parce que c’est peut-être la seule au monde.

Quoi qu’il en soit, on peut dire que David s’est fait sa Golf bien à lui. C’est pas l’idéal pour passer inaperçu, par contre ça crache… (L’intégrale des Inconnus !) Faut dire qu’il l’aime la R32. C’est sa deuxième et le monsieur est passé par une S5 et une R8 (non, pas la Renault, l’autre…) avant de racheter une R32. Donc c’est une histoire solide entre eux. David remercie West Coast Sellerie et les Roll in Ground, et nous on le remercie pour ce bon moment. Rappelez vous seulement de vous tirer à droite si vous entendez un VR6 arriver derrière vous, ça pourrait être David…

© DLEDMV via KΩS Photography, Alpha Consulting & Char Ly