Parfois, on se fout de la gueule des ricains avec leur manie de coller des V8 de partout. Une Ferrari, une Porsche, un vieux Range Classic, une AE86, une Rolls… même le cul d’une Smart Fortwo y a eu droit ! Bon, avec le pied de biche et la vaseline, mais c’est rentré… Eh bien au Japon, c’est un peu pareil avec le 2JZ. Tant que ça rentre, y’a pas de raison pour ne pas y aller ! Et aujourd’hui, c’est au tour d’une Mercedes 450SLC R107… Aïe, ça va piquer !
Oui mais bon, pendant que tous les puristes vont se pourfendre en théories aussi inutiles et vides que c’qu’ils ont entre les oreilles, au Japon, on aime les bagnoles, et on sait respecter la vision des autres tant qu’elle est faite avec passion. Du coup, on est pas foncièrement étonnés de voir cette superbe Mercos 450SLC préparée de la sorte.
Surtout qu’extérieurement, si tu le sais pas, tu devineras jamais que Goldorak a fait un tour sous le capot du coupé premium allemand. Le pur sleeper ! La caisse est flambante, dans sa robe d’origine, légèrement droppée plus près du bitume, chaussée en AMG Penta de 17′ (En fait des répliques, des HWA Asteroids) et équipée seulement d’une lèvre inférieure signée elle aussi AMG.
Vous pourrez aussi chercher le moindre détail dans l’habitacle… vous n’y trouverez qu’un levier de boite auto, un volant et des fonds de compteurs, dont le tachy’ signé AMG là aussi, grimpe jusqu’à 280… Pour le reste, les sièges sont d’origine, tendus de cuir et aussi confortables que l’immortel sofa de chez votre grand mère (Tous ceux qui ont déjà posé leur cul dans une R107 me comprendront !). C’est sobre, classe, robuste sans être ostentatoire, du bon Mercos des 70’s dans l’texte.
Seuls les étriers dorés Brembo, qui se camouflent à moitié derrière les jantes, laissent penser que ça cache quand même quelque chose de bizarre. Et encore, avec son V8 de 4.5l d’origine pour plus de 200ch, on peut se dire que l’gars il aime pas prendre de risque et préfère assurer en cas de besoin.
Eh bien non… Les 280 du tachy’, le châssis plus costaud et les mâchoires revues à la hausse, vont de paire avec le gazier qui sommeille sous le long capot du coupé. Exit le V8 teuton et place au légendaire 6 en ligne 3.0l biturbo de chez Toyota accompagné d’une boite auto d’Aristo.
Mais comme si ça ne suffisait pas, le 2JZ GTE a troqué son couple de turbos pour un seul escargot TD06 plus copieux, ainsi qu’une gestion MoTeC M600. Et comme on est dans le vif du sujet, c’est Bilstein qui s’occupe du châssis et les jolies mâchoires Brembo ont été empruntées à une F50 pour l’avant et une F430 pour l’arrière… Ouais, ça passe crème, mais quand tu creuses, tu te rends que compte que c’est pas là pour rigoler !
Au final, le coupé Mercos revendique plus de 450ch distillés subtilement à travers la boitoto. On est dans le monde du cruising, mais attention petit lapin puriste, si tu cherches, tu risques de te faire croquer la carotte très fort !
© Speedhunters via Dino Dalle Carbonare
Trop dommage de l’avoir swappé. Elle est magnifique
AH, l’alliance Allemagne/Japon…….ke de zouvenirs, JA!!!!!!! (et un point Godwin, un!!!!).
Trêve de plaisanteries (plus ou moins douteuses en plus), le montage est impeccable, on dirait presque de l’origine. La 280 SL avait un 6 en ligne donc il y a une forme de logique dans ce montage, peut-être même de respect………..putain mais qu’est-ce que je raconte comme conneries, on s’en tape la slip, c’est beau, c’est bien fait et ça doit arracher le bitume. Une belle réalisation, vivement qu’on fasse pareil chez nous (faut vraiment que j’arrête de dire n’importe quoi…).