Au lieu de commencer un prélude sur cette auto, j’ai besoin d’une oreille attentive, de réconfort, d’un gros gâté ! Oui, je vous l’avoue cette succession de confinements et de couvres feux me casse les couilles, me fout le blues… Depuis plus d’un an, il n’y a plus rien, que dalle, nada ! La bagnole plaisir a disparu mais, ça, c’était jusqu’à ce que je croise une certaine Yuki.
C’est pas l’éclate avec toutes ces restrictions. Se faire plais’ au volant de sa caisse pour un ride sans but précis, c’est niet ! Va trouver des petites routes sympas dans un rayon assez limité… c’est chaud pour ma part ! Pareil pour les regroupements, vous passez de passionné à l’ennemi public n°1 de l’état. C’est con car la région regorge de belles caisses à vous présenter et pas moyen d’aller à leurs rencontres. Cette Prélude, je l’ai déjà croisée plusieurs fois, faut dire qu’elle passe pas inaperçue avec son blanc immaculé. Par contre impossible de stopper le proprio pour taper la causette, ma charrette ne suis pas la cadence. C’est là que la magie des réseaux sociaux opère, notamment grâce au groupe PMM qui regroupe quelques petrolheads du coin, je tombe sur Mat et Yuki qui finalement se trouvent seulement à dix minutes de chez moi.
Pour ceux qui se posent la question, Yuki c’est le petit nom que le proprio a donné à son coupé Prélude, un modèle peu commun sur nos routes. Faut dire que ses deux frangines, Civic et Intégra ont bien occupé le devant de la scène à l’époque. Faute à qui ? Pour moi c’est dû à un comportement typé routière plutôt que chasseuse de chronos. Par contre, pour quelqu’un qui souhaite pouvoir se faire plaisir au volant d’un coupé atypique coude à la portière, fiable, plutôt bien fini et disposant d’un Vtec, c’est l’engin idéal.
Notre homme du jour n’a pas choisi ce modèle par hasard, c’est un fétichiste des productions du Soleil Levant et plus particulièrement de la marque Honda. Avant de posséder celle que vous avez sous les yeux, Mat’ a eu entre ses mains une Civic, une CRX, un CRV puis un coupé Prélude en version 2.0 l 133 ch. La ligne, le plaisir de conduite et la prise en main facile de cette auto vont lui donner envie de passer au step du dessus avec le 2.2 l Vtec avec ses 185 ch qui passent au sol via quatre roues directrices.
L’avantage de faire mille bornes aller / retour pour acheter ta bagnole, c’est que t’as vite fait d’en appréhender ses qualités et ses défauts. Matthieu confirme et constate que le comportement de sa voiture est plus typé GT que caisse de rallye, surtout avec une boite qui tire un peu long. La tenue de route, bien que peu sportive, n’a pas réellement de défaut pour ce qu’on lui demande de faire, surtout grâce à son système 4WS. Pour vous la faire rapide, en dessous de 30 km/h les roues arrières tournent dans le sens opposé de celles de l’avant et au delà, elles tournent dans le même sens.
Afin d’accentuer son excellent comportement routier, Matthieu va remplacer les suspat’ d’origine par des combinés filetés D2 Racing et installé des jantes Rota Grid 17′ blanches. Le moteur quant à lui est équipé d’un kit d’admission ainsi que d’un collecteur et d’une ligne complète inox de chez SRS, de quoi faire chanter le Vtec dans les tours. Pour passer les watts au sol, on retrouve un volant moteur allégé Fidanza et un kit embrayage Exedy.
La carrosserie est une succession de petits détails et d’un choix de pièces venant exacerber l’esprit sportif de l’engin. A l’avant, on retrouve des phares noirs et une lame Mugen, pas besoin d’en faire plus pour lui rendre l’agressivité qui lui fait tant défaut d’origine. Au cul de la japonaise, c’est le même préparateur qui s’occupe du rajout de pare-choc et de l’aileron. Pour finir Matthieu a habillé sa Prélude d’un blanc Isis puis a fait teinter les vitres.
En ce qui concerne l’habitacle, il reçoit très peu de modifs. Un pédalier Mugen, un cerclage chromé pour les compteurs, des baquets et quelques bricoles comme le kit carbone et les seuils de portes « Prélude » rien de plus, ça reste soft. Un coupé qui n’a pas besoin de grand chose. Avant de poser le point final, un grand merci à Matthieu et à Ludo, le talentueux photographe derrière ce shooting, et qui plus est, un vrai petrolhead qui roule dans une magnifique Golf 2 équipée d’un set de jantes Corvette. Bientôt sur DLEDMV ?!
Affuté!!!