En 68 BMW lance son nouveau 6 en ligne M30. Pensez bien qu’avec un tel gazier, il faut une caisse qui lui va bien. Du coup la marque va rapidement lancer la berline E3, mais surtout un mois plus tard, le superbe coupé E9 qui devient rapidement la référence des GT sur route et sur circuits…
Bon ça, on vous l’a déjà raconté dans tous les sens. Pendant que Tim se chargeait de la Gr.5 Turbo, d’une 3.0 CSL Alpina, j’enchainais avec une Jägermeister, une lauréate du SEMA, une 2800 CS ou encore une 3.0 à la sauce restomod. Et si vous cherchez, vous en trouverez d’autres, donc autant vous dire que chez DLEDMV, on a un p’tit faible pour ce coupé teuton !
Bon vite fait pour les retardataires, la famille E9, dessinée en interne et assemblée chez Karmann, était plutôt simple. Elle allait débuter en 68 avec un seul modèle, le 2800 CS (170 ch). Trois ans plus tard, le 2.8 l est remplacé par le 3.0 CS qui la fait grimper à 180 ch et accompagné de la 3.0 CSL, puis de la 3.0 CSi. Si la première est une version radicale et surtout développée pour décrocher l’homologation en compet’, la seconde devient le parfait coupé sportif, classe, puissant et efficace. A l’époque, l’engin ne revendique « que » 1420 kg, de quoi filer à 220 après avoir passé le 0 à 100 en moins de 8 secondes, le 400 m en 15,4 et le kilomètre en 28,8. Une 320 d actuelle fait mieux… sauf que la E9, elle elle a 50 balais et surtout, elle a la classe ! Et encore plus celle qui débarque.
Attention, oser s’en prendre à un coupé 3.0 CSi, ça devient de plus en plus risqué ! Déjà, la côte de la voiture s’envole… certaines s’affichent maintenant en 6 chiffres. Puis avec ce genre de caisse, la moindre faute de gout se paye cash, autant vous dire que l’exercice est délicat même si rien n’est interdit. La sobriété est plutôt conseillée !
Pour commencer, on pose sur des coilovers H&R… oui c’est du static. Quand on la lame avant, on imagine déjà les crampes au fessier à l’approche de chaque dos d’âne. Ensuite on chausse, avec des BBS RS en 17″… vous voliez quoi d’autre ?! Enfin, on libère le 6 en ligne avec une ligne inox et on termine avec quelques détails, comme le volant Nardi. Pour le reste, c’est 100% d’origine. Mais d’origine clean, voir clinique ! Aussi bien dehors que dedans. Robe bleue, cuir et moquette gris, placages bois… n’en rajoutez pas, ce serait de trop. Pour le reste, les 200 ch du M30 font le job.
A l’arrivée, ce coupé BMW 3.0 CSi a tout pour fracasser la rétine et accessoirement, filer la chtouille au premier puriste venu. Rien n’est gâché, juste embelli histoire de lui apporter la p’tite touche perso qui va bien. Sa classe naturelle se charge du le reste. Comme quoi, même à 50 balais, on peut encore avoir la classe !
© H&R
a b c d e d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d d
Cool la bouteille de Fanta avec étiquetage d’époque. Si le breuvage à 50 ans aussi, il risque lui d’ete piqué!!!